Des automobilistes énervés refusant les 80 kilomètres/heure, des boucheries vandalisées par des opposants végans, une militantes raillées pour son engagement écologique, voir sa jeunesse...
L'écologie et les réformes environnementales passent difficilement auprès de nos concitoyens !
Cela que ça soit dans un camp ou dans l'autre d'ailleurs...
Les changements bousculent, perturbes et cette situation peut rendre aigri, agressif et violent...
Bien sûr, tout cela n'est jamais une solution !
Dans un monde civilisé, nous ne devons pas régler notre divergence par la violence ou par la force et particulièrement si l'on se dit écologiste.
Se réclamer de l'environnement, c'est être préoccupé des autres, du vivant en général.
C'est faire le choix tout comme jadis Gandhi de la non-violence et de la paix...
Cela n'empêche en rien d'écouter les arguments de l'autre et de débattre.
Nous avons les mots et c'est avec ces derniers que l'on établit des textes qui peuvent par la suite devenir des lois.
Aujourd'hui, la cause est pour autant assez entendue, notre planète se réchauffe, activités humaines, cycles, les faits sont là.
Il y a déjà longtemps les architectes imaginaient nos villes plus vertes, des commerces de proximités, des parkings en périphérie et des habitants ayant leur jardin et se déplaçant à vélo...
Alors, on a fait quoi ?
La voiture est toujours très, trop présente, particulièrement en province.
Les automobilistes sont toujours, en général, seul à bord.
Les périphéries des villes sont devenues des zones commerciales où s'alignent des hangars/magasins, nouveaux temples de la consommation.
Comme le souligne justement Pierre Rabhi, nous devrions tendre vers la frugalité et pas dans cette course frénétique à consommer toujours plus...
Nous sommes tous responsables, le téléphone changé minimum tous les deux ans en moyenne, le dernier vêtement à la mode, la nouvelle voiture, l'abonnement de vidéo à la demande, la livraison de pizzas et les scooters nombreux des coursiers qui polluent allègrement...
Oui, le monde change et pas dans une logique écologique et certainement pas dans la frugalité !
Alors, il appartient à chacun de nous d'analyser notre manière de vivre.
De réaliser aussi que comme le souligne la philosophie bouddhiste, tout change, alors il devient nécessaire de suivre se changement en harmonie avec l'idée écologique.
Tout en acceptant et respectant ceux qui le font ce choix mais peut-être un peu différent du votre...
Pat